La tradition juive compte, parmi les » mitsvot » (commandements ou devoirs primordiaux à remplir), les soins, visites, prières à prodiguer aux malades . Il existe au Consistoire de Nice, comme au sein de chaque communauté juive, une société dont les membres rendent visite aux malades, les confortent dans leurs derniers moments C’est la « Hévra Kadicha ».
En cas de décès, le Service de la Hévra Kadicha se charge entièrement d’exécuter les mitsvot liées au deuil : derniers devoirs au défunt, prières, consolations prodiguées aux parents du défunt, organisation des enterrements…
Pour contacter le service, il faut appeler le Consistoire, 06 25 75 82 47 qui prendra toutes les dispositions primordiales.
Le responsable de la Hévra Kadicha est M. le Rabbin TEBOUL (07.69.26.24.17).
L’organisateur de la Hévra Kadicha est M. Simon ATTIA.
Ne pas contacter lors du Shabbat ou un jour de fêtes.
Le service consistorial du Dernier Devoir a interdit toute quête ou collecte tant au domicile des familles endeuillées que dans les cimetières.
Ces services sont rendus, sans distinction, aux riches comme aux pauvres d’une même communauté. Il n’est procédé à aucun préparatif particulier en prévision d’une mort prochaine, la mort devant être appréhendée avec sérénité tant par l’agonisant que par ceux qui l’entourent.
Rappelons cependant deux interdictions du Judaïsme découlant du commandement » tu ne tueras point « , à savoir le suicide et l’euthanasie.
Des prières et des psaumes sont récités lors des derniers moments et, en particulier, le » Chema » profession de foi du juif, également dite à la fin du Kippour. C’est sur le dernier mot du » Chema » , « E’had » ( » Un « ) que l’âme du défunt se sépare du corps .
Lorsque l’agonie d’un malade a commencé et qu’il est sur le point de rendre son âme à D.ieu, les assistants disent :
. 1 fois : Adonaye melekh Adonaye malakh Adonaye imlokh leôlam vaëd
. 3 fois : Baroukh shem kevod malkhoutô leôlam vaëd
. 1 fois : Shema Israël Adonaye elohenou Adonaye é’had.
Dès qu’un décès est constaté, les assistants prononcent la bénédiction suivante :
Baroukh dayan haémeth ( Béni soit le Juge véritable).
On ferme les yeux du défunt, on entoure sa tête d’une serviette ou d’un linge pour que sa bouche ne reste pas ouverte. On étend ses membres , en particulier ses bras le long du corps; On le recouvre d’un drap, on allume une veilleuse, on couvre les miroirs.
Anciennement, la coutume voulait que le corps soit posé à terre, sur une planche ou sur de la paille.